16-04-2020, 15:15
(16-04-2020, 11:10)juanmanuel a écrit : bon rassurez vous les chiffres des infectées personnes covid baissent massivement dans l'est. les services covid se vident peu à peu voir vont fermer. Raoult a raison la baisse est en cours "dans certaines régions".
maintenant cela va être ceinture plus bretelles avant de repartir à la normale. Une crise plus ou moins mal gérer c'est normal (c'est la crise) mais une reprise suite à la crise c'est le drame politiquement parlant. Donc les experts vont être très prudent voir pleutres, car ils ne veulent pas être la cible des critiques ou des procès en cas de reprise de l'épidémie.
On va donc devoir subir des privations débiles pendant un bout de temps car on va avoir peur de son ombre. A moins que macron suivent l'avis de Raoult et accèlére le mouvement en étant pragmatique. Mais je ne le vois pas revenir sur la date de fin de confinement pour pas passer pour un con.
Ah non hein ! On nous a confiné alors qu'ici c'était finger in ze nose (la vague n'est pas arrivée...), alors maintenant ils restent confinés avec nous eux !
Solidraires on a dit.
P'tain, quand je pense au nombre de mort (des millions... ça en remplirait des epahd ça) pour les récupérer... On aurait dû les laisser aux teutons tiens
1,9
(16-04-2020, 11:18)Elephant a écrit :(16-04-2020, 07:36)Mazargues a écrit : Et les hôpitaux où ça ampute où ça meurt parce qu'on a repoussé les soins, on en parle ? Toute la santé "habituelle" négligée, ça va en faire des malades et des morts au final ça , bien plus que ceux de covid.
Mais non, on s'en fout.
Si tu laisses le monde tourner & vivre comme il en a envie, entre le COVID les cancers les si les mi, tes capacités en lits d'hôpitaux sont très vite surchargées et tu te retrouve à littéralement faire du tri humain car tu ne peux pas soigner tout le monde. C'est ce qu'ils ont été obligé de faire en Italie au début de la crise
Autre scénario, tu confines. Là tu arrives à maintenir un flux de malades plus en accord avec tes capacités de lits et tu peux donc te permettre de ne pas trier tes malades donc tu peux les soigner. Et puisqu'il y a confinement, y'a quasiment pas d'accidents de la route, y'a un gros recul de la pollution donc des maladies resiratoires en ville, etc. Par contre tu prends le risque de baisser le taux de détection de maladies (eg cancers) car moins de visites chez les généralistes, tu augmentes les risques potentiels de dépression chez ceux qui ne supportent pas le confinement ou ceux qui ont perdu leur emploi non-vital, etc...
A voir comment se répercutera la crise sur le secteur de la santé pendant l'année, à mon avis les conséquences prendront du temps avant d'être toutes connues.
On comptera les bouses à la fin de la foire dans plusieurs années en effet...
On comparera avec la Suède aussi.
Il y aura une baisse de l'accidentologie (et des décès) du quotidien, ceux liés à la pollution athmospérique (qu'on ne pourra pas comptabiliser bien sûr), etc.
Mais une hausse des pathologies "non urgentes" mais non traitées, ou pas prises à temps, avec les risques que tu évoques très justement et qui peuvent être graves à moyen et long terme (mois, années).
Et c'est pour ça que la réponse bourrin que l'on connaît depuis quelques semaines ne me convient pas personnellement.
Ca a beaucoup gueulé sur le "tri" des patients en réa en Italie ou dans l'est, que c'était ignoble et tout.
Une connaissance qui travaille à l'hôpital me dit qu'ils ont des cas de situations graves (sur d'autres pathologies), dont la mobilisation massive des moyens sur covid (alors que "la vague" n'est pas arrivée ici...) a reculé la prise en charge de quelques heures, jours...
Situations graves, la personne parlait d'amputations comme conséquence par exemple, quand même... "Ah ben désolé pour votre jambe, on attendait covid à côté".
Moi j'ai un truc "chronique" (heureusement pas très grave), le suivi est suspendu. Ok. Donc il n'y a plus que Covid.
Ca m'a heurté. Et il y a des gens pour qui le report des soins sera très grave. Ils valent moins que les potentiels atteints par covid ? C'est quoi la différence ? Que covid frappe au hasard ?...
Tout ceci soulève des questions de fond, philosophiques, morales... Et je suis heurté par la brutalité de la réponse des institutions.
Il faut rappeler que les handicapés (psy et/ou physique) ont été livrés à eux-mêmes pendant des jours, des semaines. Ca continue pour les gens dans la rue... Je lis aussi des trucs indignes rapportés par des personnes venant en aide aux réfugiés et tout. On arrête les aides, les distributions de bouffe. On les laisse crever sur place quoi, adultes et enfants inclus. "Ah mais ils ne sont pas en règle, on s'en fout"...
La ville de Marseille se réveille au bout de 4 semaines pour préparer des repas pour les gens dans le besoin. Vous savez, ces fameux "enfants qui n'ont qu'un repas par jour, celui de la cantine" et à qui on a fermé l'accès aux écoles...
Ils valent moins que Covid tous ceux-là ? Non parce que c'est l'impression que ça donne... Je suis désolé si c'est abrupt, j'aimerais que la société soit autrement, mais elle est comme ça et c'est plutôt moche.
Payan, un élu de Marseille, a écrit un post déchirant sur la situation dans le 3ème arrondissement, "le quartier le plus pauvre d'Europe". Covid vs pauvreté.
La raison principale de tout ce merdier quand même, et il ne faudra pas l'oublier, c'est la destruction de l'hôpital public. Si on se fait encore enfler sur ça, et qu'on l'oublie, on sera des ânes bâtés qui ne méritons que notre sort.
Ceux qui sont au pouvoir disent "on ne pouvait pas prévoir, on ne pouvait pas prévoir !". On ne pouvait prévoir pas la date et l'heure, ni le nom du virus, mais ce qui se passe était "projeté". Mais comme faire des stocks, garder des places "inutiles" en réserve pour les temps de crise, etc., ce n'est pas bon pour le business...
Les responsables sont les tenants de ce monde-là.
J'ai vu passer une vidéo d'Obama (qui reste un social-libéral, mais...) versus Trump, c'est...
Il y en a une autre de Mélenchon aussi, qui pendant sa campagne 2017 fait tout un exposé sur les risques de ce qui se passe aujourd'hui.
Ben désolé, c'est lui qui le dit (pour les raison citées au paragraphe précédent).
(16-04-2020, 12:12)Karom a écrit : Je vous trouve tous un peu trop optimistes, c'est pas normal sur opiom ça
Du coup je vous invite à lire ça :
https://www.sciencesetavenir.fr/sante/co...ons_143489
Va falloir avouer les amants et les maitresses, ça va devenir chaud cette histoire...
(16-04-2020, 14:06)aqwarium a écrit :(16-04-2020, 00:37)Nil Sanyas a écrit : Il n'y a pas de grosse surmortalité (hormis certains départements genre à Paris et à l'Est) du fait du confinement !
Si le virus est présent depuis décembre/janvier comme ça semble se confirmer, l'argument du confinement ne tient plus.
Qu'est-ce que ce serait alors ?
Je ne prends pas le contrepied, je ne suis pas "favorable" à la solution du confinement, on l'aura compris, dans le sens où il n'est pas tenable longtemps (faut voir comment ça fissure déjà...), et qu'il va à l'encontre de l'immunité de masse (seule solution viable aujourd'hui), sans parler des questions morales sur la liberté, tout ça, ce genre de choses quand même importante et qu'on a tendance à évacuer d'un éternuement... mais j'ai quand même l'impression que ça a bien marché dans le blocage de la diffusion de l'épidémie.