(26-05-2013, 14:11)bakaforever a écrit : Sauf si cela encourage le joueur a prendre position pour dissuader des concurrents potentiels de tenter leur chance
Assez d'accord avec Baka, de plus en affichant clairement quel joueur il veut, il fait monter la sauce et si le joueur finit par être intéressé, à l'inverse, il peut mettre la pression sur ses dirigeants pour être transféré.
Ceci dit, à bien considérer, je pense qu'il faut être capable de jouer l'un ou l'autre scénario selon la situation. Dans le cas de Cabella, pas sûr que Nicollin soit si pris à la gorge qu'il soit obligé de vendre le joueur cette année. Vu son amour inconditionnel de l'OM (Cf. ses propos l'an dernier), c'est effectivement juste le meilleur moyen pour lui de faire monter les enchères, pour au final rien nous vendre du tout (ou à Lyon, ou en Angleterre). Il faudra bien y repenser à l'avenir quand on sera tenté de refaire une Bocaly/hilton.
En revanche, pour Payet, pourquoi pas. Lille doit vendre, Payet de son côté semble plus pro-Paris que pro-Marseille. On envoie le message à Lille qu'on serait prêts à les soulager pour une somme raisonnable (8M€ pour un Payet, c'est correct, déjà pour Cabella ça commence à être un peu abusé). Et pour le joueur ce doit pas être désagréable de se sentir ainsi désiré par un OM en LdC, affichant quelques ambitions et dont le discours de bonne santé financière tranche dans le marsame actuel du football français.
Enfin, pour ce qui concerne Alessandrini, c'est peut-être encore le meilleur coup à jouer. Et là concrètement, on a tout intérêt à ne pas trop en faire et à négocier en lousedé. L'afficher trop clairement c'est risquer les réactions épidermiques du cub, notamment avec un nouvel entraîneur qui a indiqué qu'il voulait bloquer tout transfert avant nouvel ordre. A côté de ça, je pense que tout le monde a compris qu'Alessandrini on le voulait et qu'Alessandrini voulait de nous. J'aimais bien la rumeur Pitroipa, qui nous permettait de négocier Alessandrini derrière un écran de fumée. Et d'ailleurs, si la rumeur Payet nous permettait en fait de négocier Thauvin, j'en serais tout aussi content.
Enfin, tout ça dire pour dire au final que je ne pense pas que nos dirigeants soient capables de tant de nuances. On parle tellement de ces trois là qu'effectivement, les connaissant, à la fin ce sera pour avoir Hamouna, Jirès Kembo, Chantôme et Gaëtan Bong.
« Le succès c’est d’aller d’échec en échec sans perdre son enthousiasme. » Winston Churchill