24-01-2005, 00:11
Je vais essayer de me l'enregistrer si c'est bien.
Moi ce soir, j’ai redécouvert «Le cercle rouge» de Melville, je l’avais vu étant mome mais j’en avais que des souvenirs assez lointains. Quel plaisir j’ai pris à le revoir, énorme ce film ! On retrouve l’ambiance bien noire qu’affectionne le réalisateur français et un déluge de « gueules » avec Bourvil pour un rôle crépusculaire de commissaire, Delon en malfrat sortit de prison, Montand dans celui d’un ancien grand flic dépressif et enfin Gian Maria Volonte dans le rôle d’un évadé. Tous ces personnages réunis par le destin sur un cercle rouge, un cercle tragique et mortel. Le scénario est impeccable tout comme la réalisation. Outre l’histoire, la profondeur de caractère de chacun des personnages choque voir émeut. Jusque dans la scène finale, où Bourvil marche seul dans le noir comme si il semblait rejoindre un autre monde (monde qu’il quittera quelques mois après la fin du film). Pour son avant dernier film, Melville signe un chef d'oeuvre intemporel qui ne s’arrête pas seulement à une histoire de malfrats, c’est le genre humain qui est ici analysé. La duplicité de chaque homme, ses faiblesses, l’amitié. Bref profond, triste et magnifique…
Moi ce soir, j’ai redécouvert «Le cercle rouge» de Melville, je l’avais vu étant mome mais j’en avais que des souvenirs assez lointains. Quel plaisir j’ai pris à le revoir, énorme ce film ! On retrouve l’ambiance bien noire qu’affectionne le réalisateur français et un déluge de « gueules » avec Bourvil pour un rôle crépusculaire de commissaire, Delon en malfrat sortit de prison, Montand dans celui d’un ancien grand flic dépressif et enfin Gian Maria Volonte dans le rôle d’un évadé. Tous ces personnages réunis par le destin sur un cercle rouge, un cercle tragique et mortel. Le scénario est impeccable tout comme la réalisation. Outre l’histoire, la profondeur de caractère de chacun des personnages choque voir émeut. Jusque dans la scène finale, où Bourvil marche seul dans le noir comme si il semblait rejoindre un autre monde (monde qu’il quittera quelques mois après la fin du film). Pour son avant dernier film, Melville signe un chef d'oeuvre intemporel qui ne s’arrête pas seulement à une histoire de malfrats, c’est le genre humain qui est ici analysé. La duplicité de chaque homme, ses faiblesses, l’amitié. Bref profond, triste et magnifique…