(20-02-2013, 15:07)Elephant a écrit : Et qui surtout pendant absolument tout le match insulte les joueurs quand ils ne marquent pas, insulte l'arbitre parce qu'il le vaut bien, insulte les joueurs adverses parce que c'est comme ça c'est la tradition, insulte le PSG ou Pierre Mondy selon l'actualité, insulte les autres groupes de supporters qui ne suivent pas le mouvement et enfin insulte les mecs qui ont fait l'erreur de venir au stade pour regarder un match de foot.
Ma foi, si je vais au stade c'est avant tout pour du foot, pas pour traiter d'enculé le monde entier.
Je tempère quelque peu tes propos parce que pour le coup, ces dernières saisons, je trouve que les groupes dans leur ensemble (et même les winners) se sont calmés sur ce point. Il s'agit surtout de chanter pour le club, pas contre le reste. Et puis les gens dans leur ensemble semblent résignés, il se sont faits à la médiocrité de l'équipe et du jeu proposé. Ca siffle encore, ça insulte parfois dans les travées, mais je trouve ça beaucoup moins violent et gratuit que lors des périodes les plus noires des années 2000. Me souviens d'épisodes avec Belmadi, ou "la femme de Dreyfus", qui étaient vraiment à te dégouter de venir au Vélodrome.
Pour la partie en gras, je sais pas comment ça se passe virage nord, mais au sud, on peut apporter quelques précisions. Ces dernières années, le phénomène du "baisse ton drapeau on voit plus rien" a pris de plus en plus d'ampleur, à tel point que certains "agiteurs" de drapeaux recevaient régulièrement sur la tête boulettes de papier, journaux, voire gobelets de coca pleins ou autres joyeusetés.
Quand tu viens en virage, et tout particulièrement dans la zone "coeur", autour du capo, on peut quand même penser que tu sais à quoi tu t'exposes lorsque tu viens assister au match ici. On s'attend à ce que tu chantes, que tu participes aux animations, etc.. Là, on a vu apparaitre le phénomène inverse, avec des gens qui ne participaient absolument pas (ça chacun sa manière de voir les choses, ça plait ou pas) mais surtout qui voulaient finalement empêchaient les groupes de le faire. Je peux comprendre l'exaspération de ceux qui ont choisi de faire vivre la tribune, même si ça n'excuse pas certains comportements "représailles". Le virage est assez vaste pour que chacun y trouve son compte.
D'ailleurs, lors de la période de réabonnement en juin, les ultras avaient fait passé une circulaire à toutes les personnes qui se présentaient pour mettre les choses au clair et éviter les accrochages qui se multipliaient.
Enfin, le "Bon", c'est Sébastien Volpe, patron du Phocéen.