14-10-2012, 20:48
(Modification du message : 14-10-2012, 20:52 par The Strokes.)
(14-10-2012, 18:31)odradek a écrit :(13-10-2012, 11:47)The Strokes a écrit : quel historien ou spécialiste des conflits peut sérieusement croire que ...
.../...
Pour les raisons que l’on vient de rappeler, tout spécialiste sérieux ne peut pas ignorer ...
Maintenant je sais que chaque fois que je vais voir un spécialiste avec un petit chapeau de clown, ce sera un "Européiste".
C'est bien d'inventer aussi des petits mots à la consonance bien péjorative, ça permet de savoir à qui on a affaire. Comme précédemment, les sidaiques, ou les scientistes...
Si tu es plus à l'aise avec le mot pro-Europe, tu peux le remplacer mais force est de constater que c'est devenu une idéologie l'européisme... cela ne marche pas car il faut plus de communisme, les pro-europe ont la même phrase, "cela ne marche pas car il faut plus d'europe et plus d'intégration".
Plus on intègre et moins cela marche.
(14-10-2012, 18:31)odradek a écrit :Cet article ne propose pas de les intégrer ni ne croit que c'est l'UE qui a amené la paix. Cela montre juste l'absurdité du raisonnement pro-européen sur l'Europe c'est la paix.(13-10-2012, 11:47)The Strokes a écrit : En réalité, ce raisonnement cynique et dur des européistes prouve en quoi l’Europe, loin de nous assurer la paix, est au contraire en train de nous amener la guerre. Si les européistes croyaient sincèrement que ce sont les dizaines de milliers de pages de directives d’harmonisation émanant de la Commission de Bruxelles qui ont empêché une nouvelle guerre en Europe depuis un demi-siècle, alors ils devraient logiquement proposer d’intégrer au plus vite les pays du sud dans cette construction politique censée garantir la paix.
En rejetant au contraire ces pays, ils font la preuve de leur terrible inconséquence et ils révèlent à leur corps défendant que la construction européenne n’est bien qu’une opération conçue depuis des années à Washington pour faire de l’Europe un glacis géostratégique américain.
Il faudrait savoir. A quoi bon les intégrer puisque l'Europe ne sert à rien et surtout pas à faire la paix! Les laisser à l'extérieur ne déclenchera pas de guerre.
Et puis on s'en fout, la guerre est impossible puisqu'on a des bombes atomiques.
La guerre n'est pas impossible en soi et comme je l'ai dit, elle existe chez des pays non développés mais force est de constater qu'il n'y a plus aucune guerre classique entre pays développés dans le monde (pas seulement en Europe..) et l'arme nucléaire y est plus pour quelque chose que l'UE...
(14-10-2012, 18:31)odradek a écrit :(13-10-2012, 11:47)The Strokes a écrit : L'UE, c'est même la guerre car l'article 17 du traité de l'Union Européenne qui soumet la politique de défense de l'UE à l'OTAN et donc aux US.
Avec les derniers réformes du traité de Lisbonne, la France aurait été obligée dans le droit européen à participer à la guerre illégitime en Irak via l'OTAN.
Je me suis peut être trompé d'article 17, mais je vois mal ce qui nous enchainerait à l'Otan la dedans :
[spoiler]Article 17
1. La Commission promeut l'intérêt général de l'Union et prend les initiatives appropriées à cette
fin. Elle veille à l'application des traités ainsi que des mesures adoptées par les institutions en vertu de
ceux-ci. Elle surveille l'application du droit de l'Union sous le contrôle de la Cour de justice de
l'Union européenne. Elle exécute le budget et gère les programmes. Elle exerce des fonctions de
coordination, d'exécution et de gestion conformément aux conditions prévues par les traités. À
l'exception de la politique étrangère et de sécurité commune et des autres cas prévus par les traités,
elle assure la représentation extérieure de l'Union. Elle prend les initiatives de la programmation
annuelle et pluriannuelle de l'Union pour parvenir à des accords interinstitutionnels.
2. Un acte législatif de l'Union ne peut être adopté que sur proposition de la Commission, sauf
dans les cas où les traités en disposent autrement. Les autres actes sont adoptés sur proposition de la
Commission lorsque les traités le prévoient.
3. Le mandat de la Commission est de cinq ans.
Les membres de la Commission sont choisis en raison de leur compétence générale et de leur
engagement européen et parmi des personnalités offrant toutes garanties d'indépendance.
La Commission exerce ses responsabilités en pleine indépendance. Sans préjudice de l'article 18,
paragraphe 2, les membres de la Commission ne sollicitent ni n'acceptent d'instructions d'aucun
gouvernement, institution, organe ou organisme. Ils s'abstiennent de tout acte incompatible avec
leurs fonctions ou l'exécution de leurs tâches.
4. La Commission nommée entre la date d'entrée en vigueur du traité de Lisbonne et le
31 octobre 2014, est composée d'un ressortissant de chaque État membre, y compris son président
et le haut représentant de l'Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, qui en est
l'un des vice-présidents.
5. À partir du 1
er
novembre 2014, la Commission est composée d'un nombre de membres, y
compris son président et le haut représentant de l'Union pour les affaires étrangères et la politique de
sécurité, correspondant aux deux tiers du nombre d'États membres, à moins que le Conseil européen,
statuant à l'unanimité, ne décide de modifier ce nombre.
Les membres de la Commission sont choisis parmi les ressortissants des États membres selon un
système de rotation strictement égale entre les États membres permettant de refléter l'éventail démo
graphique et géographique de l'ensemble des États membres. Ce système est établi à l'unanimité par le
Conseil européen conformément à l'article 244 du traité sur le fonctionnement de l'Union euro
péenne.
6. Le président de la Commission:
a) définit les orientations dans le cadre desquelles la Commission exerce sa mission;
b) décide de l'organisation interne de la Commission afin d'assurer la cohérence, l'efficacité et la
collégialité de son action;
30.3.2010 Journal officiel de l’Union européenne C 83/25 FRc) nomme des vice-présidents, autres que le haut représentant de l'Union pour les affaires étrangères
et la politique de sécurité, parmi les membres de la Commission.
Un membre de la Commission présente sa démission si le président le lui demande. Le haut
représentant de l'Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité présente sa démission,
conformément à la procédure prévue à l'article 18, paragraphe 1, si le président le lui demande.
7. En tenant compte des élections au Parlement européen, et après avoir procédé aux consulta
tions appropriées, le Conseil européen, statuant à la majorité qualifiée, propose au Parlement euro
péen un candidat à la fonction de président de la Commission. Ce candidat est élu par le Parlement
européen à la majorité des membres qui le composent. Si ce candidat ne recueille pas la majorité, le
Conseil européen, statuant à la majorité qualifiée, propose, dans un délai d'un mois, un nouveau
candidat, qui est élu par le Parlement européen selon la même procédure.
Le Conseil, d'un commun accord avec le président élu, adopte la liste des autres personnalités qu'il
propose de nommer membres de la Commission. Le choix de celles-ci s'effectue, sur la base des
suggestions faites par les États membres, conformément aux critères prévus au paragraphe 3,
deuxième alinéa, et au paragraphe 5, second alinéa.
Le président, le haut représentant de l'Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité et
les autres membres de la Commission sont soumis, en tant que collège, à un vote d'approbation du
Parlement européen. Sur la base de cette approbation, la Commission est nommée par le Conseil
européen, statuant à la majorité qualifiée.
8. La Commission, en tant que collège, est responsable devant le Parlement européen. Le Parle
ment européen peut adopter une motion de censure de la Commission conformément à l'article 234
du traité sur le fonctionnement de l'Union européenne. Si une telle motion est adoptée, les membres
de la Commission doivent démissionner collectivement de leurs fonctions et le haut représentant de
l'Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité doit démissionner des fonctions qu'il
exerce au sein de la Commission.[/spoiler]
Non tu ne t'es pas trompé, c'est moi qui ai confondu avec le numéro d'article d'un traité plus ancien. L'article 17 c'était dans la traité de l'UE de 1997. Dans la dernière version et avec la mise à jour dont je parlais sur l'OTAN, c'est dans l'article 42.
[spoiler]
« 1. La politique de sécurité et de défense commune fait partie intégrante de la politique étrangère et de sécurité commune. Elle assure à l’Union une capacité opérationnelle s’appuyant sur des moyens civils et militaires. L’Union peut y avoir recours dans des missions en dehors de l’Union afin d’assurer le maintien de la paix, la prévention des conflits et le renforcement de la sécurité internationale conformément aux principes de la charte des Nations unies. L’exécution de ces tâches repose sur les capacités fournies par les États membres.
2. La politique de sécurité et de défense commune inclut la définition progressive d’une politique de défense commune de l’Union. Elle conduira à une défense commune, dès lors que le Conseil européen, statuant à l’unanimité, en aura décidé ainsi. Il recommande, dans ce cas, aux États membres d’adopter une décision dans ce sens conformément à leurs règles constitutionnelles respectives.
La politique de l’Union au sens de la présente section n’affecte pas le caractère spécifique de la politique de sécurité et de défense de certains États membres, elle respecte les obligations découlant du traité de l’Atlantique Nord pour certains États membres qui considèrent que leur défense commune est réalisée dans le cadre de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN) et elle est compatible avec la politique commune de sécurité et de défense arrêtée dans ce cadre. »
[/spoiler]