12-09-2012, 11:43
(12-09-2012, 11:12)aqwarium a écrit :Je pense que c'est un peu plus compliqué qu'une simple "affirmation d'infaillibilité".(12-09-2012, 10:54)kdom93 a écrit : Complètement démago non?
C'est ce genre de réflexions que je trouve assez pertinentes :
Le Monde a écrit :Je ne le sais pas et aucun "nucléariste" ne le sait; mais il est sûr que personne ne le saura jamais si l'on n'essaye pas de fabriquer ces outils techniques. Or l'affirmation d'infaillibilité empêche leur conception. Sans doute, ouvrir ce chantier impliquerait d'avouer une dangerosité jusqu'ici tue et de programmer des surcoûts jusque-là évités.
Il y a au delà des outils techniques de nombreux outils d'analyse (notamment mathématiques) qui prennent en compte les différents modes de défaillances, leurs effets, leur criticité, et je ne pense pas que dans le nucléaire ce soit pris à la légère.
Il peut par conséquent arriver que des causes soient jugées tellement improbables que les outils techniques ne soient pas mis ne oeuvre pour y faire face.
Pour Fukushima par exemple la vague était plus haute que celle que les installations pouvaient subir il me semble, sans compter le tremblement de terre qui a précédé...
Par contre c'est clair que les effets sont bien plus graves que quand ton garagiste ne prévoit pas que ta courroie d'alternateur va bientôt claquer...
Alors ok c'est difficile quand il y a des milliers de morts et des conséquences lourdes pour l'environnement etc etc mais on est plus dans "l'improbable" que dans "l'incompétence" des concepteurs je pense.