23-03-2012, 10:07
(22-03-2012, 22:56)Nil Sanyas a écrit : Et je dois en oublier.
Pour moi il y a un point qui fait une différence, notamment au niveau de "l'ambiance" dans la société, c'est le recours à la stigmatisation de l'immigration.
Dans la liste que tu fais également sur le revirement de modèle je pense à la dénonciation du modèle Français issu du programme du Conseil National de la Résistance pour quelques temps plus tard se vanter que la France à mieux résisté que les autres pays grâce à son système. Système avec lequel "il fallait en finir" quelques mois plus tôt.
(22-03-2012, 23:02)Old Trafford a écrit : Globalement d'accord avec ton post, mais :
1) Le problème palestinien est quelque chose qui préoccupe pas mal de musulmans, ça ne me surprendrait pas qu'il ait été dans ce cas. Après, tu as ceux, nombreux, qui n'ont rien contre les juifs, et considèrent la question comme étant d'ordre politique. Et puis, tu as ceux qui projettent sur les juifs en général (et non seulement, la sphère politique) le problème israélo-palestinien et ça peut donner ce qu'on a vu malheureusement, ce que tu appelles "tuer pour compenser un meurtre". Mais, comme l'a dit un des rares dirigeants valables en Palestine (mais qui va malheureusement sauter), Salam Fayyad, le Premier ministre, il y en a marre que des terroristes revendiquent leurs crimes au nom des enfants palestiniens. Ca ne sert pas la cause de cette population qui souffre énormément, et notamment les enfants. (D'ailleurs, les enfants palestiniens tués ou blessées en allant à l'école par des colons ou l'armée, ça n'émeut pas beaucoup alors que c'est fréquent. C'est honteux et scandaleux ce qu'ils subissent.)
Oui, très bonne réaction du premier ministre Palestinien.
Moi aussi je suis préoccupé par le problème palestinien, mais comme tu dis c'est un problème politique et je ne fais pas l'amalgame. Malheureusement la bêtise, le racisme, sont probablement deux des choses les plus partagées.
(22-03-2012, 23:02)Old Trafford a écrit : 3) Oui aussi. D'ailleurs, j'entendais son ancien avocat dire qu'en sortant de prison en 2010, il disait qu'il serait "fier de faire partie de l'armée française et de défendre les valeurs républicaines en France". Après, est-ce que c'est le fait qu'il ait été recalé - légitimement vu son palmarès - qui a fait qu'il s'est senti exclu et a choisi une autre "voie" ? D'où son obsession envers des cibles militaires (l'école étant une cible par défaut) ?
Ils parlent du fait qu'il ait un casier pour être recalé. Quoi qu'on dit souvent que dans la légion ils peuvent prendre des gens qui ont un passé criminel, est-ce une légende urbaine ?
Sinon pour remonter un peu dans la discussion, j'ai plusieurs fois lu ou entendu que le gouvernement Chirac 1986-88 était d'inspiration Thatcherienne.