09-07-2011, 15:40
[quote='Usual' pid='1166595' dateline='1310215772']
Ca doit être de l'humour de droite
Entre un couple qui travaille (ndlr : qui a des revenus) qui a accès à ces services (c'est le cas là) et ceux qui doivent galérer pour trouver du boulot et qui se retrouvent dans l'impossibilité de confier leurs enfants (c'est le cas là), il y a comme une certaine idée du service public qui m'échappe. Parce qu'on parle de service public là, si le principal problème, c'est le manque de moyens (donc de place), ils n'ont qu'à réduire les illuminations de Noël ou les espaces verts ruineux pour que tout le monde bénéficie de ce service, qui reste payant de toute façon.
Et le règlement dont parle l'article (mais j'imagine que tu l'as tout de même lu) spécifie bien : [quote]Le règlement intérieur, voté par le conseil municipal de Thonon-les-Bains en avril dernier, exige désormais des demandeurs d'emploi de fournir à la ville, à partir de septembre 2011, un justificatif de présence à un entretien d'embauche ou à une formation pour que leur enfant déjeune à la cantine dans la limite des places disponibles.
Sachant qu'il est extrêmement difficile aujourd'hui de 1-trouver des offres 2-trouver des entretiens 3-trouver des formations, si ce n'est pas une stigmatisation sociale, je veux bien que tu m'expliques
[/quote]
Cette faculté de beaucoup à attribuer une étiquette de droitiste dès lors que l'on est pas d'accord avec, cela doit être l'humour de gauche
Peut-être là la naissance du "point Aubry", à l'instar du "point Godwin"...
Pour commencer, il est fait état de "restreindre à la rentrée prochaine l'accès des enfants de personnes sans emplois aux cantines scolaires en raison du manque de place".
Faire dans le sensationnel en titrant "Pas de cantines pour les enfants de chômeurs", c'est soit malhonnête, soit de gauche, c'est selon.
Les humoristes de gauche diront que oui, tous les sans emplois sont des chômeurs, victime du capitalisme, qui ont tous les jours des entretiens d'embauches à midi pile.
Les humoristes de droite diront que oui, tous les sans emplois sont des chômeurs, des assistés de la vie, qui ne foutent rien et ne recherchent pas de boulot.
En étant objectif, on pourrait dire que parmi les sans emplois, il y a des chômeurs (puisque sans emploi), non indemnisés, qui ne cherchent pas de travail par choix, puisque mère ou père au foyer.
Les premières victimes du manque de place, ce sont les couples qui ont des revenus, ces mêmes revenus qui permettent qu'une collectivité fonctionne.
Si les couples qui bossent, en plus de ne pas avoir d'allocations de rentrée scolaires pour une vingtaine d'heures supplémentaires effectuées l'année passée et qui donc, dépasse le plafond, en plus de payer leurs impôts sur le revenu, taxe d'habitation, doivent payer la nounou le midi, à quoi bon bosser ?
Nous nous sommes déjà renseigner à la crèche municipale de notre commune pour le bébé qui vient, et bien, il n'y a aucunes places de dispo, et 15 personnes avant nous sur la liste d'attente. Pour une commune comme la notre, 15 personnes, c'est énorme.
Si seulement on pouvait faciliter un minimum les gens qui travaillent, ce serait magnifique. Les couples dont tu fais allusion ont des revenus, oui, revenus qui contribuent à financer la collectivité.
Dans l'histoire, les parents qui travaillent, on s'en branle comme du premier caleçon de Valbuena...
Ils travaillent, ils ont des sous, on s'en fout.
Ce doit être ça, l'humour de gauche.
Ca doit être de l'humour de droite
Entre un couple qui travaille (ndlr : qui a des revenus) qui a accès à ces services (c'est le cas là) et ceux qui doivent galérer pour trouver du boulot et qui se retrouvent dans l'impossibilité de confier leurs enfants (c'est le cas là), il y a comme une certaine idée du service public qui m'échappe. Parce qu'on parle de service public là, si le principal problème, c'est le manque de moyens (donc de place), ils n'ont qu'à réduire les illuminations de Noël ou les espaces verts ruineux pour que tout le monde bénéficie de ce service, qui reste payant de toute façon.
Et le règlement dont parle l'article (mais j'imagine que tu l'as tout de même lu) spécifie bien : [quote]Le règlement intérieur, voté par le conseil municipal de Thonon-les-Bains en avril dernier, exige désormais des demandeurs d'emploi de fournir à la ville, à partir de septembre 2011, un justificatif de présence à un entretien d'embauche ou à une formation pour que leur enfant déjeune à la cantine dans la limite des places disponibles.
Sachant qu'il est extrêmement difficile aujourd'hui de 1-trouver des offres 2-trouver des entretiens 3-trouver des formations, si ce n'est pas une stigmatisation sociale, je veux bien que tu m'expliques
[/quote]
Cette faculté de beaucoup à attribuer une étiquette de droitiste dès lors que l'on est pas d'accord avec, cela doit être l'humour de gauche
Peut-être là la naissance du "point Aubry", à l'instar du "point Godwin"...
Pour commencer, il est fait état de "restreindre à la rentrée prochaine l'accès des enfants de personnes sans emplois aux cantines scolaires en raison du manque de place".
Faire dans le sensationnel en titrant "Pas de cantines pour les enfants de chômeurs", c'est soit malhonnête, soit de gauche, c'est selon.
Les humoristes de gauche diront que oui, tous les sans emplois sont des chômeurs, victime du capitalisme, qui ont tous les jours des entretiens d'embauches à midi pile.
Les humoristes de droite diront que oui, tous les sans emplois sont des chômeurs, des assistés de la vie, qui ne foutent rien et ne recherchent pas de boulot.
En étant objectif, on pourrait dire que parmi les sans emplois, il y a des chômeurs (puisque sans emploi), non indemnisés, qui ne cherchent pas de travail par choix, puisque mère ou père au foyer.
Les premières victimes du manque de place, ce sont les couples qui ont des revenus, ces mêmes revenus qui permettent qu'une collectivité fonctionne.
Si les couples qui bossent, en plus de ne pas avoir d'allocations de rentrée scolaires pour une vingtaine d'heures supplémentaires effectuées l'année passée et qui donc, dépasse le plafond, en plus de payer leurs impôts sur le revenu, taxe d'habitation, doivent payer la nounou le midi, à quoi bon bosser ?
Nous nous sommes déjà renseigner à la crèche municipale de notre commune pour le bébé qui vient, et bien, il n'y a aucunes places de dispo, et 15 personnes avant nous sur la liste d'attente. Pour une commune comme la notre, 15 personnes, c'est énorme.
Si seulement on pouvait faciliter un minimum les gens qui travaillent, ce serait magnifique. Les couples dont tu fais allusion ont des revenus, oui, revenus qui contribuent à financer la collectivité.
Dans l'histoire, les parents qui travaillent, on s'en branle comme du premier caleçon de Valbuena...
Ils travaillent, ils ont des sous, on s'en fout.
Ce doit être ça, l'humour de gauche.