22-02-2011, 14:12
(22-02-2011, 12:09)Kornog a écrit :(22-02-2011, 11:51)Acarp47 a écrit : Là, je peux t'en parler plus qu'en détails vu que c'est moi qui ai conçu le modèle mathématique pour qu'ils puissent à l'avance connaitre leur marge de dans 6 mois en fonction du climat, du nombre de clients, et des produits à termes dans leur portefeuille !
BAN !.
Très intéressant et instructuf ce débat.
Par contre sur le prix du baril et à la pompe faudrait arrêter de nous prendre pour des jambons, hein !
En regardant un peu:
-Octobre 2008, prix du baril: 145 dollarsUS- à la pompe: Gazole: 1.26€TTC et SP95 1.36€TTC.
-Novembre 2010, prix du baril: 86 dollarsUS- à la pompe: Gazole: 1.17€TTC et SP95 1.36€TTC.
Aujourd'hui, prix du baril: 94 dollars US- à la pompe: Gazole:1.27€TTC et SP95 1.45€TTC.
(Pour les prix à la pompe, c'est une moyenne)
Quand le prix du baril monte, le prix à la pompe suit par contre quand il descend, à la pompe ça ne suit plus. Spéculations, estimations, etc.... ils nous mettent surtout un bon et beau gros doigt.... et comme l' Etat en profite et encourage ces pratiques en les sauvant du désastre ça risque pas de changer.
Je ne sais pas si c'est nationale, mais le conseil régionale de Bretagne vient (10/2010) d'augmenter de 2% ses taxes sur le prix du fioul domestique... au cas où le prix baisserait pour le consommateur.
(22-02-2011, 11:32)Acarp47 a écrit : - Monsanto qui fait vraiment du super boulot
Tiens c'est vrai on a oubliés de les citer cela et leurs potes laboratoires pharmaceutiques (en tout cas la branche commerciale pas la recherche, je préfére préciser).
Attention! Le prix à la pompe est distordu non seulement par le prix du baril, mais aussi par le cout de raffinage et SURTOUT par le taux de conversion EUR/USD
Essaye de faire le même travail en dollars (en utilisant le taux de l'époque évidemment) et je suis a peu près sur que tu vas trouver des évolutions moins marquées.
Et sinon, bah monsanto, le fait qu'on oublie de les citer, ca fait justement partie de ce que je dis : il font un bon boulot :smiley_cynique
Et sinon, pour mon super modèle qui m'a fait fumer le cerveau pendant 1 an et demi, dis toi que j'ai aidé les actionnaires à faire de l'argent, certes, mais que l'actionnaire, c'est en partie toi! Et en plus, c'est au détriment des banques !
vous pouvez m'appeler Ché GuévAcarp si vous le souhaitez
(22-02-2011, 13:41)Xaviergravelaine a écrit :(22-02-2011, 11:51)Acarp47 a écrit : Le vrai souci, c'est quand ces produits servent à autre chose qu'à l'économie réelle et qu'on arrive à l'extrémité mentionnée dans mon précédent post (baril de pétrole acheté et vendu plus de 100 fois entre le moment ou on décide de le produire et celui ou on le brule dans le Cayenne).
La solution miracle serait tout simplement d'interdire aux institutions bancaires d'acheter elles-mêmes ces produits. Mais techniquement, ca me semble bien compliqué.
Un autre point ou je suis en accord TOTAL avec toi, c'est sur le fait qu'une action doit représenter un bout d'une entreprise... ce qui n'est pas le cas!
Concrètement, à cause d'un mécanisme un peu compliqué que je maitrise pas du tout, il y a plus d'actions en circulation qu'il n'y a d'actions émises. Ce qui pose quand même un vrai problème... Notamment lors des élections des dirigeants par les actionnaires !
J'ai sciemment simplifier mon propos, mais je voulais surtout parler des produits dérivés complexes (swaps, contrats à termes, options,...) mis en place par les banques d'affaires et qui ne servent qu'à une chose, spéculer et augmenter la rentabilité des capitaux propres.
Que les entreprises utilisent ces produits pour diminuer les risques ou encore anticiper les variations des coûts, je suis totalement d'accord avec toi.
Oui, j'avais bien compris que tu simplifiais !
Mais même ces fameux dérivés complexes peuvent avoir des utilités bien réelles par des vraies boites purement industrielles!
Les swap de crédits sont par exemple souvent utilisés par les collectivités locales pour modifier leur structure de dettes à meilleurs prix.
Comme je l'ai dit, le souci c'est pas le fait de pouvoir "swaper" des crédits ou acheter/vendre du pétrole à terme! C'est surtout que ce type d'instruments puisse être utilisés par ceux qui les créent, et qu'une espèce de cercle inflationniste complètement opaque puisse se créer. Ce qui nuit forcément in fine à ceux qui utilisent les sous-jacents, à savoir les crédits, le pétrole, le gaz, le blé...