18-02-2011, 20:20
Je suis assez D'accord avec Godfather sur la lourdeur métaphorique de certaines séquences de Black Swan et du cabotinage stéréotypé de Cassel.
Cependant Aronofski se réfère beaucoup à un genre de série B, entre autre Dario Argento, spécialiste des films virtuoses aux scénaris efficaces mais pas toujours finauds.
La question qui me turlupine est de savoir pourquoi ce qui dans les 70' était un film mineur de série B pour aficionados cinéphiles devient un must grand public en 2011.
Aronofski est malin .
Aronofski a réinventé l'eau chaude. C'est un cygne du temps.
Pour ceux que ça intéresse le film est tourné en 16mm (Les séquences en métro on été même faites avec un Canon7D) et gonflé en 35mm pour les salles d'où ce grain et ce manque de définition parfois, mais aussi ce style moderne de caméra vérité. Selon moi cela donne un look intéressant, pas trop léché, les trucages sont moins nets, plus intégrés aussi, et surtout cela immerge le spectateur plus organiquement dans l'histoire, et gomme un peu les invraissemblances et les coups de force scénariques que certains ont soulevés. C'est pas seulement un choix techniquo-esthétique mais une vraie volonté de mise en scène. A l'époque de la 3D aux effets ridicules, c'est aussi un cygne fort je trouve pour remettre le cinéma à sa place. Et c'est bien connu il suffira d'un cygne.
Cependant Aronofski se réfère beaucoup à un genre de série B, entre autre Dario Argento, spécialiste des films virtuoses aux scénaris efficaces mais pas toujours finauds.
La question qui me turlupine est de savoir pourquoi ce qui dans les 70' était un film mineur de série B pour aficionados cinéphiles devient un must grand public en 2011.
Aronofski est malin .
Aronofski a réinventé l'eau chaude. C'est un cygne du temps.
Pour ceux que ça intéresse le film est tourné en 16mm (Les séquences en métro on été même faites avec un Canon7D) et gonflé en 35mm pour les salles d'où ce grain et ce manque de définition parfois, mais aussi ce style moderne de caméra vérité. Selon moi cela donne un look intéressant, pas trop léché, les trucages sont moins nets, plus intégrés aussi, et surtout cela immerge le spectateur plus organiquement dans l'histoire, et gomme un peu les invraissemblances et les coups de force scénariques que certains ont soulevés. C'est pas seulement un choix techniquo-esthétique mais une vraie volonté de mise en scène. A l'époque de la 3D aux effets ridicules, c'est aussi un cygne fort je trouve pour remettre le cinéma à sa place. Et c'est bien connu il suffira d'un cygne.
En cas de morsure de vipère, sucez-vous le genou, ça fait marrer les écureuils