Dav_ a écrit :Tu vas te régaler mon grand. Tu nous diras ce que tu en as pensé :smoke1:

Rien que pour "Les autres", avec Nicole, Amenabar est un genie

Dav_ a écrit :Oui c'est un maitre de l'ambiance et tu auras confirmation dans "Mar Adentro" ou il cree un veritable royaume autour du lit de Ramon Sampedro. Pas vu celui là

Tiens sinon en matiere de realisateur hispannique, je t'en avais parlé deja il me semble mais tu as vu "Amours chiennes" ?

Enorme ce film :mf_bluesb

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Clarky a écrit :j'ai vu et lu de nombreuses critiques dessus, toutes unanimes, j'y vais samedi aprem et Amenabar c'est un grand

même si j'aime pas trop Amenabar...

Caligula a écrit :"Scénario mal écrit, mise en scène conformiste, de mauvais goût (...) et abjecte (...). Au long bout de plus de deux heures de sentimentalisme exacerbé, de démagogie et de grimaces obscènes de Javier Bardem (...), on meurt d'envie de l'achever nous-même." Inrocks

"Mar adentro, devrait, si l'on en croit la rumeur, emporter l'oscar du meilleur film étranger, battant les Choristes. De quoi se plaindre alors ? Justement de ce que tout a été mis en oeuvre pour y prétendre, au détriment de ce que doit être le cinéma, une inquiétude, un tremblement, une béance, une faille, une question. (...) Voici le film parfait pour un débat de société, le grand sujet par excellence, les dés étant au demeurant pipés tant la conclusion est évidente." L'huma

"Un film dont il faut s'épargner l'humeur (...) La voix de Bardem susurre dès l'entame "détendez-vous, fermez les yeux, laissez vous faire" (...) Non merci, nous ne voulons pas nous détendre, nous voilà raides, secs. Insensibles à votre réalisme humide, monsieur Amenabar." Les cahiers

Et c'est pareil dans Libé, Ouest France, Premiere, Le monde...Etc... Mais je ne peux rien dire, je ne l'ai pas vu.

Caligula a écrit :C'était juste que Clarky parlait de bonnes critiques alors que j'avais plutôt le souvenir d'une appréciation mitigée. Mais après, le film, c'est une autre histoire. :paysan:

même si j'aime pas trop Amenabar...

Clarky a écrit :de "nombreuses" ne signifie pas l'ensemble de ces fameux critiques qui semble t-il font la pluie et le beau temps en terres Panaméennes, le parisianisme trop peu pour missa :nono1:

Libé j'ai arrêté de lire, me gonflent royalement dans leur approche de lard, en fait je me fais une selection subjective en évitant certains hardeurs qui ont opinion sur rue, je n'ai pas une part de cervelle suffisamment culturée pour saisir toute la subtilité de leur sensibilité :lol:

La meilleure critique qui vaille reste encore celle du quidam qui a matté le film et qui peut en sortir quelque chose d'autre que de la masturbation intellectuelle pour public très averti :hum:

Tiens je me languis de voir le dernier Guédiguian sur tonton, là aussi les critiques sont unanimes

Dav_ a écrit :Va voir sur allociné, les critiques sont assez laudatives dans l'ensemble pour reprendre un terme sorbonnard

Moi aussi pour le Guédiguian, j'ai hate de le voir meme si je ne partage pas un poil de sa vision Miterrandienne :pouce:

Caligula a écrit :Merci Dav, j'ai appris un nouveau mot. :pouce:

Dav_ a écrit :

Ce soir j'ai vu "The servant" de Joseph Losey, l'histoire est simple au premier abord, c'est celle d'un jeune aristocrate qui embauche un domestique d'apparence serviable et assez introverti. Le film évoque la relation dominant-dominé qui tend à s'inverser tout au long de l'histoire. L'ambiance est mystérieuse, austère et intrigante. Tout est joué de manière impeccable par le grand Dirk Bogarde qui surprend en changeant radicalement de personnalité d'une scène à l'autre, James Fox est parfait dans le rôle d'un personnage à la dérive et qui devient dépendant du premier. La réalisation est parfaite, les effets d'ombre et certaines scènes face au miroir sont vraiment sublimes. Bref très bon film :incline:

Dav_ a écrit :Je suis etonné de te l'apprendre, toi l'hyper cultivé :incline: Tu en es où dans tes etudes au fait ? On s'autorise un petit HS hein ;)

J'ai vu Iznogoud, bon :censored :censored :censored . Je lui taillerais un short un peu plus tard, là j'ai la flemme mais bon je suis partit en cours de séance car bon j'ai rarement vu pire



Par contre, j'ai vu "Le guepard" dans la semaine, un chef d’½uvre signé Visconti qui retrace le « risorgimento » qui a secoué l’Italie du XIXeme siècle et l’unité qui va en découler, à travers le personnage du Prince Salina. Ce dernier, prince de Sicile est déchiré entre deux mondes, celui de l’ancien régime dont il voit la fin et celui du renouveau incarné par Victor Emmanuel II et surtout par son neveu Tancrède. Le film est d’une rare beauté tant par les couleurs, que par les plans de cameras judicieusement choisis, par les décors et enfin par les acteurs qui resplendissent de scènes en scènes. La réalisation est magnifique, le casting est impressionnant avec un Burt Lancaster magnifique, un Delon excellent, une Claudia Cardinale époustouflant et un Serge Reggiani émouvant dans les rares scènes qu’il joue. La musique de Nino Rota vous transporte de scènes en scènes sans le moindre ennui, la plus fameuse étant celle du bal, tout simplement mythique. Plus qu’une ½uvre de cinéma, c’est une fresque peinte par Luchino Visconti, qui outre son intérêt historique, fait réfléchir et émeut profondément....

Caligula a écrit :Visconti... :incline: Le guépard est vraiment magnifique. Et le film de Visconti qui m'a le plus marqué c'est Senso, avec notamment la celebrissime ouverture dans l'opéra, et sa chorégraphie absolument envoutante. Comme disais je ne sais plus qui (et çà devrait parler à un sorbonnard... ), c'est ce qu'aurait tourné Stendhal s'il avait eu une caméra entre les mains.

Mais si jamais tu as vu Il mio viaggio in Italia de Scorsese, il en parle très bien, ainsi que de tout le cinéma italien d'après-guerre, de Rossellini et De Sica, jusqu'à Fellini et Antonioni. (Une suite est prévue des années 70 à nos jours à propos de Bertolucci et d'autres).

KOKOPELLI a écrit :Actuellement passe sur C+ à tahiti, un film remarquable.

PAY: l'histoire d'une petite fille de chef Maori en Nouvelle Zélande, à qui son sexe interdit de devenir chef, et qui finit par s'imposer.

Beaucoup de tendresse, de poésie, de profondeur sur l'âme maorie , l'âme du "Haka".

A voir absolument si ça passe encore en métropole....en VO si possible.