Il y a 7 heures
Il y a des matchs qui comptent plus que trois points.
OM–Monaco est de ceux-là.
Ce dimanche soir, le Vélodrome ne reçoit pas seulement l’AS Monaco. Il accueille l’état mental de l’Olympique de Marseille à l’heure de refermer l’année 2025. Une année dense, exigeante, parfois frustrante, souvent vibrante. Une année qui a laissé des traces dans les jambes… mais surtout dans les têtes.
Après l’Europe, après les voyages, après les efforts répétés et les accrocs en championnat, l’OM se retrouve face à une question simple et brutale : que veut-il être, vraiment, quand l’hiver arrive ?
Monaco n’est pas un adversaire anodin. C’est un miroir. Talentueux, imprévisible, parfois fragile. Une équipe capable du meilleur comme du pire. Exactement le type de rival qui révèle la vérité d’un groupe.
Et cette vérité, Marseille doit la regarder en face, chez lui.
Roberto De Zerbi le sait. Son discours n’est ni alarmiste ni rassurant. Il est exigeant. Il parle de contrôle, de rigueur, de constance. Autrement dit : de maturité. L’OM joue bien, souvent. Mais jouer bien ne suffit plus. À ce stade de la saison, il faut savoir gagner quand le jeu se dérègle, quand les automatismes s’effritent, quand la fatigue invite au renoncement.
Geronimo Rulli, lui, a trouvé les mots justes. Des mots simples, presque primitifs : « Quand on joue au Vél’, il n’y a pas de fatigue. »
C’est moins une phrase qu’une croyance. Une vérité marseillaise. Le Vélodrome n’efface pas les erreurs, mais il amplifie les intentions. Il ne fait pas gagner à la place des joueurs, mais il rappelle pourquoi ils jouent.
Ce match, l’OM ne doit pas le gérer. Il doit l’assumer.
Entrer fort. Imposer le rythme. Refuser les temps faibles où Monaco adore piquer. Accepter aussi que tout ne soit pas fluide, que tout ne soit pas propre. Le pressing, l’intensité, la largeur, la profondeur : oui. Mais surtout la tenue mentale. Cette capacité à rester fidèle au plan quand le scénario vacille.
Parce que c’est là que tout se joue.
Gagner contre Monaco, ce n’est pas seulement rester sur le podium.
C’est envoyer un message avant la trêve.
À Lens, au PSG, aux concurrents directs.
Mais aussi — et surtout — à soi-même.
Dire que cette équipe progresse. Qu’elle apprend. Qu’elle n’est plus seulement brillante par moments, mais fiable dans les rendez-vous qui comptent.
Dimanche soir, Marseille joue son dernier match à domicile de l’année.
Ce n’est pas une fin.
C’est un bilan émotionnel.
Et au Vélodrome, quand les tribunes sont pleines « comme rarement », ce genre de bilan ne triche jamais.
Allez l'OM !!!!!
Les équipes probables :
OM : Rulli – Pavard, Aguerd, Balerdi – Weah, Vermeeren, Höjbjerg, Emerson – Greenwood, Aubameyang, Paixão
Monaco : Hradecky – Vanderson, Kehrer, Salisu, Caio Henrique – Camara, Zakaria – Akliouche, Minamino, Golovin – Balogun
OM–Monaco est de ceux-là.
Ce dimanche soir, le Vélodrome ne reçoit pas seulement l’AS Monaco. Il accueille l’état mental de l’Olympique de Marseille à l’heure de refermer l’année 2025. Une année dense, exigeante, parfois frustrante, souvent vibrante. Une année qui a laissé des traces dans les jambes… mais surtout dans les têtes.
Après l’Europe, après les voyages, après les efforts répétés et les accrocs en championnat, l’OM se retrouve face à une question simple et brutale : que veut-il être, vraiment, quand l’hiver arrive ?
Monaco n’est pas un adversaire anodin. C’est un miroir. Talentueux, imprévisible, parfois fragile. Une équipe capable du meilleur comme du pire. Exactement le type de rival qui révèle la vérité d’un groupe.
Et cette vérité, Marseille doit la regarder en face, chez lui.
Roberto De Zerbi le sait. Son discours n’est ni alarmiste ni rassurant. Il est exigeant. Il parle de contrôle, de rigueur, de constance. Autrement dit : de maturité. L’OM joue bien, souvent. Mais jouer bien ne suffit plus. À ce stade de la saison, il faut savoir gagner quand le jeu se dérègle, quand les automatismes s’effritent, quand la fatigue invite au renoncement.
Geronimo Rulli, lui, a trouvé les mots justes. Des mots simples, presque primitifs : « Quand on joue au Vél’, il n’y a pas de fatigue. »
C’est moins une phrase qu’une croyance. Une vérité marseillaise. Le Vélodrome n’efface pas les erreurs, mais il amplifie les intentions. Il ne fait pas gagner à la place des joueurs, mais il rappelle pourquoi ils jouent.
Ce match, l’OM ne doit pas le gérer. Il doit l’assumer.
Entrer fort. Imposer le rythme. Refuser les temps faibles où Monaco adore piquer. Accepter aussi que tout ne soit pas fluide, que tout ne soit pas propre. Le pressing, l’intensité, la largeur, la profondeur : oui. Mais surtout la tenue mentale. Cette capacité à rester fidèle au plan quand le scénario vacille.
Parce que c’est là que tout se joue.
Gagner contre Monaco, ce n’est pas seulement rester sur le podium.
C’est envoyer un message avant la trêve.
À Lens, au PSG, aux concurrents directs.
Mais aussi — et surtout — à soi-même.
Dire que cette équipe progresse. Qu’elle apprend. Qu’elle n’est plus seulement brillante par moments, mais fiable dans les rendez-vous qui comptent.
Dimanche soir, Marseille joue son dernier match à domicile de l’année.
Ce n’est pas une fin.
C’est un bilan émotionnel.
Et au Vélodrome, quand les tribunes sont pleines « comme rarement », ce genre de bilan ne triche jamais.
Allez l'OM !!!!!
Les équipes probables :
OM : Rulli – Pavard, Aguerd, Balerdi – Weah, Vermeeren, Höjbjerg, Emerson – Greenwood, Aubameyang, Paixão
Monaco : Hradecky – Vanderson, Kehrer, Salisu, Caio Henrique – Camara, Zakaria – Akliouche, Minamino, Golovin – Balogun
