31-08-2025, 11:50
L’OM repart à la guerre, et comme souvent, c’est avec des cicatrices mal refermées. Le coup de clim’ de la saison dernière, signé Rowe – envolé depuis après son accrochage avec Adrien Rabiot – plane encore dans les mémoires. Le Vélodrome avait cru au conte de fées, il avait fini par se rappeler que dans cette ville, le football est aussi une tragédie permanente. Aujourd’hui, c’est à Lyon que les Marseillais vont chercher à tourner la page, avec l’espoir que la saison 2025-2026 ne commence pas comme une rediffusion des saisons précédentes.
Le symbole de ce besoin de renaissance, c’est Gerónimo Rulli. Le gardien argentin revient au Groupama Stadium là où il avait brillé il y a un an, en stoppant le penalty de Lacazette. Mais l’histoire a basculé depuis. L’affaire du Roazhon Park, sa colère dans les vestiaires, l’incident entre Rowe et Rabiot… tout cela a fissuré sa sérénité. Rulli, décrit par De Zerbi comme un « garçon sensible », a tangué. Certains pensaient même qu’il ne porterait plus ce maillot. Finalement, il est encore là, et son entraîneur le soutient envers et contre tout. Et au fond, Marseille adore ça : s’accrocher aux joueurs qui vacillent, espérer la rédemption, croire qu’une bourde se transformera demain en parade miraculeuse.
Le problème, c’est que Rulli n’est pas seul à douter. La défense olympienne reste une plaie béante. 47 buts encaissés la saison dernière, pire total depuis le retour du club au premier plan. Et rien ne dit que le chiffre sera meilleur. Medina indisponible, Merlin parti sans remplaçant, Palmieri attendu comme le Messie mais toujours absent… la charnière Egan-Riley – Balerdi ressemble plus à un pari qu’à un roc. Les adversaires ont déjà compris le mode d’emploi : un pressing évité et les grands boulevards s’ouvrent. Paris FC, Rennes, n’importe qui sait que l’OM offre de la profondeur comme on distribue des bonbons. Même les anciens, Hilton en tête, haussent les sourcils : « Il n’y a pas de gestion de la profondeur », disent-ils, un constat que personne n’ose contredire.
Roberto De Zerbi, lui, reste fidèle à sa philosophie : prendre des risques derrière pour gagner devant. Mais à force d’encaisser des buts « stupides », comme il l’a concédé, même le maestro italien laisse transparaître le doute. « Peut-être que mes consignes ne fonctionnent pas », a-t-il lâché après le Paris FC. Marseille, ce club où même les convictions les plus solides se fissurent dès le mois d’août.
Et pourtant, malgré tout, l’OM a des armes. Devant, ça peut piquer : Greenwood, Aubameyang, Paixão quand il sera apte… Les ingrédients offensifs existent pour faire exploser n’importe quelle défense. Mais à Lyon, ce dimanche, l’équation sera simple : soit l’arrière-garde tient, et Marseille peut espérer une victoire qui calmerait tout le monde ; soit elle cède encore, et le doute, ce compagnon de voyage trop familier, reviendra s’installer à la table.
Le peuple marseillais n’attend pas des discours ni des explications tactiques. Il attend un signal clair : que son équipe ait enfin la solidité d’un prétendant et pas la fébrilité d’un suiveur. Alors oui, la bagarre de Rennes appartient au passé, oui, Rowe est parti, et oui, Rabiot n’a plus envie d’en parler. Mais ce soir, à Lyon, l’OM doit montrer que ses ambitions ne sont pas du vent. Parce qu’à force de regarder vers le haut en attaquant et de s’écrouler derrière, le club phocéen risque encore de transformer sa saison en tragédie grecque. Et franchement, personne n’a envie d’un remake. ALLEZ L'OM !!!
Equipes probables :
OL : Descamps - Maitland-Niles, Mata, Niakhaté, Abner - Morton, Tessmann - Sulc, Tolisso (cap), Fofana - Karabec.
OM : Rulli - Murillo, CJ Egan-Riley, Balerdi, Garcia - Hojbjerg, Gomes - Greenwood, Nadir, Gouiri - Aubameyang
Le symbole de ce besoin de renaissance, c’est Gerónimo Rulli. Le gardien argentin revient au Groupama Stadium là où il avait brillé il y a un an, en stoppant le penalty de Lacazette. Mais l’histoire a basculé depuis. L’affaire du Roazhon Park, sa colère dans les vestiaires, l’incident entre Rowe et Rabiot… tout cela a fissuré sa sérénité. Rulli, décrit par De Zerbi comme un « garçon sensible », a tangué. Certains pensaient même qu’il ne porterait plus ce maillot. Finalement, il est encore là, et son entraîneur le soutient envers et contre tout. Et au fond, Marseille adore ça : s’accrocher aux joueurs qui vacillent, espérer la rédemption, croire qu’une bourde se transformera demain en parade miraculeuse.
Le problème, c’est que Rulli n’est pas seul à douter. La défense olympienne reste une plaie béante. 47 buts encaissés la saison dernière, pire total depuis le retour du club au premier plan. Et rien ne dit que le chiffre sera meilleur. Medina indisponible, Merlin parti sans remplaçant, Palmieri attendu comme le Messie mais toujours absent… la charnière Egan-Riley – Balerdi ressemble plus à un pari qu’à un roc. Les adversaires ont déjà compris le mode d’emploi : un pressing évité et les grands boulevards s’ouvrent. Paris FC, Rennes, n’importe qui sait que l’OM offre de la profondeur comme on distribue des bonbons. Même les anciens, Hilton en tête, haussent les sourcils : « Il n’y a pas de gestion de la profondeur », disent-ils, un constat que personne n’ose contredire.
Roberto De Zerbi, lui, reste fidèle à sa philosophie : prendre des risques derrière pour gagner devant. Mais à force d’encaisser des buts « stupides », comme il l’a concédé, même le maestro italien laisse transparaître le doute. « Peut-être que mes consignes ne fonctionnent pas », a-t-il lâché après le Paris FC. Marseille, ce club où même les convictions les plus solides se fissurent dès le mois d’août.
Et pourtant, malgré tout, l’OM a des armes. Devant, ça peut piquer : Greenwood, Aubameyang, Paixão quand il sera apte… Les ingrédients offensifs existent pour faire exploser n’importe quelle défense. Mais à Lyon, ce dimanche, l’équation sera simple : soit l’arrière-garde tient, et Marseille peut espérer une victoire qui calmerait tout le monde ; soit elle cède encore, et le doute, ce compagnon de voyage trop familier, reviendra s’installer à la table.
Le peuple marseillais n’attend pas des discours ni des explications tactiques. Il attend un signal clair : que son équipe ait enfin la solidité d’un prétendant et pas la fébrilité d’un suiveur. Alors oui, la bagarre de Rennes appartient au passé, oui, Rowe est parti, et oui, Rabiot n’a plus envie d’en parler. Mais ce soir, à Lyon, l’OM doit montrer que ses ambitions ne sont pas du vent. Parce qu’à force de regarder vers le haut en attaquant et de s’écrouler derrière, le club phocéen risque encore de transformer sa saison en tragédie grecque. Et franchement, personne n’a envie d’un remake. ALLEZ L'OM !!!
Equipes probables :
OL : Descamps - Maitland-Niles, Mata, Niakhaté, Abner - Morton, Tessmann - Sulc, Tolisso (cap), Fofana - Karabec.
OM : Rulli - Murillo, CJ Egan-Riley, Balerdi, Garcia - Hojbjerg, Gomes - Greenwood, Nadir, Gouiri - Aubameyang
![[Image: Aubameyang-Lyon-OM-2025.jpg]](https://www.footballclubdemarseille.fr/wp-content/uploads/2025/08/Aubameyang-Lyon-OM-2025.jpg)
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