15-08-2025, 11:48
Ce soir, le rideau se lève sur la Ligue 1, et c’est à Rennes que l’OM vient ouvrir le bal. 20h45, Roazhon Park, une pelouse impeccable, un air déjà électrique, et deux équipes qui n’ont pas l’intention de se contenter d’une poignée de main cordiale. La dernière fois que les Phocéens ont foulé cette pelouse, c’était en mai dernier, pour conclure la saison par un succès 4-2 qui avait permis de saluer la qualification pour la Ligue des champions. Trois mois plus tard, les visages sont les mêmes ou presque, mais les enjeux ont changé. Plus question de finir en beauté, il s’agit cette fois de commencer avec fracas. Le souvenir du printemps a laissé place à la réalité crue de l’été : un mercato ambitieux, une préparation invaincue, et surtout un entraîneur, Roberto De Zerbi, qui a eu le privilège de traverser les vacances sans valise à faire. Continuer l’aventure sur le banc marseillais une deuxième saison d’affilée, ici, c’est presque un miracle, un luxe que ni Sampaoli ni Tudor n’avaient connu. Les cadres sont restés, comme pour marquer que le projet a enfin trouvé un fil conducteur : Rulli, Rabiot, Greenwood, Højbjerg, Balerdi… et autour d’eux, des renforts qui donnent envie de se frotter les mains. Aubameyang est revenu, Igor Paixão est arrivé contre un chèque record, Weah et Medina complètent un puzzle qui commence à ressembler à quelque chose. Bien sûr, tout n’est pas parfait : le côté gauche de la défense attend encore son soldat, et il serait dommage que les adversaires s’en souviennent trop vite. Mais l’OM version 2025-2026 ressemble déjà à une machine mieux huilée, plus stable, plus armée pour résister aux vents contraires qui, à Marseille, ne manquent jamais de souffler.
En face, Rennes ne jouera pas les figurants. Douzièmes la saison passée, les Rouge et Noir ont laissé filer deux saisons européennes et ne veulent plus attendre pour retrouver la scène continentale. Leur entame est un test grandeur nature : battre Marseille d’entrée serait la meilleure façon de rappeler qu’ils ne sont pas juste là pour garnir le milieu de tableau. Dans leur stade, porté par un public qui n’a pas oublié les gros coups de l’ère Genesio, ils savent que l’OM est parfois friable quand on le bouscule tôt dans un match. Et ils ont bien l’intention d’appuyer là où ça fait mal.
Pour l’OM, ce déplacement cache un enjeu plus grand que trois points. Cette saison, il y a la Ligue des champions, et elle ne doit pas être une simple sortie touristique. De Zerbi le sait, ses joueurs aussi : on ne fait pas peur à l’Europe si on traîne les pieds dès août en Ligue 1. Les ambitions, ici, ne se mesurent pas en discours de conférence de presse mais en victoires. Il faut frapper fort, frapper vite, et rappeler à tous – PSG compris – que la deuxième place n’est pas un objectif, mais un minimum syndical.
Ce soir, il faudra du rythme, de l’agressivité, de la précision, et surtout l’envie d’imposer le tempo. De Zerbi a répété pendant la préparation que son groupe était “plus compétitif” que l’an passé. À lui et à ses joueurs de le prouver face à une équipe rennaise qui, elle aussi, a passé l’été à se renforcer et à nourrir ses propres rêves. Les 1 250 supporters marseillais présents en Bretagne n’ont pas fait la route pour un match d’essai. Ils veulent rentrer avec la certitude que cet OM-là, armé pour tenir la distance, est prêt à en découdre tous les week-ends. Rennes n’est pas un amuse-bouche, c’est un bras de fer. Et dans cette Ligue 1 où chaque point compte, rater le premier rendez-vous, c’est déjà s’offrir des regrets en mai.
La saison passée, on avait parlé d’une équipe en construction, d’un projet à stabiliser. Cette fois, il faut parler de résultats, de solidité, de constance. Ce soir, Marseille n’a pas seulement l’occasion de marquer trois points : il peut planter un drapeau, envoyer un message et rappeler que sur l’échiquier du foot français, il n’est pas là pour faire joli. Et si le Roazhon Park s’attend à une visite polie, il risque de vite comprendre que cet OM-là n’a pas fait 900 kilomètres pour admirer les maisons à colombages. Les ambitions, ça ne se raconte pas, ça s’impose. Alors, autant commencer dès maintenant à les graver au tableau d’affichage.
les compositions probables
Stade Rennais
Samba (capitaine) – Jacquet, Faye, Rouault – Merlin, Fofana, Cissé, Rongier, Frankowski – Meïté, Al‑Tamari
Olympique de Marseille
Rulli – Murillo, Balerdi, Egan‑Riley, Garcia – Højbjerg, Angel Gomes, Rabiot – Rowe, Greenwood, Gouiri
En face, Rennes ne jouera pas les figurants. Douzièmes la saison passée, les Rouge et Noir ont laissé filer deux saisons européennes et ne veulent plus attendre pour retrouver la scène continentale. Leur entame est un test grandeur nature : battre Marseille d’entrée serait la meilleure façon de rappeler qu’ils ne sont pas juste là pour garnir le milieu de tableau. Dans leur stade, porté par un public qui n’a pas oublié les gros coups de l’ère Genesio, ils savent que l’OM est parfois friable quand on le bouscule tôt dans un match. Et ils ont bien l’intention d’appuyer là où ça fait mal.
Pour l’OM, ce déplacement cache un enjeu plus grand que trois points. Cette saison, il y a la Ligue des champions, et elle ne doit pas être une simple sortie touristique. De Zerbi le sait, ses joueurs aussi : on ne fait pas peur à l’Europe si on traîne les pieds dès août en Ligue 1. Les ambitions, ici, ne se mesurent pas en discours de conférence de presse mais en victoires. Il faut frapper fort, frapper vite, et rappeler à tous – PSG compris – que la deuxième place n’est pas un objectif, mais un minimum syndical.
Ce soir, il faudra du rythme, de l’agressivité, de la précision, et surtout l’envie d’imposer le tempo. De Zerbi a répété pendant la préparation que son groupe était “plus compétitif” que l’an passé. À lui et à ses joueurs de le prouver face à une équipe rennaise qui, elle aussi, a passé l’été à se renforcer et à nourrir ses propres rêves. Les 1 250 supporters marseillais présents en Bretagne n’ont pas fait la route pour un match d’essai. Ils veulent rentrer avec la certitude que cet OM-là, armé pour tenir la distance, est prêt à en découdre tous les week-ends. Rennes n’est pas un amuse-bouche, c’est un bras de fer. Et dans cette Ligue 1 où chaque point compte, rater le premier rendez-vous, c’est déjà s’offrir des regrets en mai.
La saison passée, on avait parlé d’une équipe en construction, d’un projet à stabiliser. Cette fois, il faut parler de résultats, de solidité, de constance. Ce soir, Marseille n’a pas seulement l’occasion de marquer trois points : il peut planter un drapeau, envoyer un message et rappeler que sur l’échiquier du foot français, il n’est pas là pour faire joli. Et si le Roazhon Park s’attend à une visite polie, il risque de vite comprendre que cet OM-là n’a pas fait 900 kilomètres pour admirer les maisons à colombages. Les ambitions, ça ne se raconte pas, ça s’impose. Alors, autant commencer dès maintenant à les graver au tableau d’affichage.
les compositions probables
Stade Rennais
Samba (capitaine) – Jacquet, Faye, Rouault – Merlin, Fofana, Cissé, Rongier, Frankowski – Meïté, Al‑Tamari
Olympique de Marseille
Rulli – Murillo, Balerdi, Egan‑Riley, Garcia – Højbjerg, Angel Gomes, Rabiot – Rowe, Greenwood, Gouiri
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