Bonjour,
J'aime les préliminaires. Permettez moi de m'introduire:
Aussi loin que je me souvienne, l'OM a toujours occupé mes méditations footballistiques. Ce fut d'abord les papinades, les vignettes panini à l'effigie des héros de l'Olympe, Deschamps soulevant la Coupe dans l'Équipe magazine : méli-mélo d'évocations rendues melliflues par la patine du temps.
Mais ce n'est point tant de ces souvenirs rieurs que je tiens mon affection pour l'OM, mécréant que je suis, que de l'affaire VA-OM. Je revois cette soirée d'été à la Tranche sur Mer (85) où au coin du barbecue je relisais comment le plus grand club d'Europe se faisait dépouiller de son titre de champion, tout ça pour une équipe que l'on aurait battue dans un mauvais jour. Je voulais croire à la manipulation, mais tout cela était bien réel. Je craignait que l'on nous reprenne aussi la coupe aux grandes oreilles, et finis par être presque heureux que l'on ne soit que rétrogradé en D2. La vie se révélait être une mégère, pour ne pas dire plus.
Ensuite? Le temps de la mélancolie. Arriva le mécène. L'OM était sa danseuse, il était son pompier pyromane. Foin des coupes et des médailles d'antan, disparu l'OM qui faisait peur à ses adversaires du Médoc et d'ailleurs. Le voyage au bout de la nuit commençait. L'OM se faisait peur, et il ne restait à ses fidèles que l'opiOM pour tout médicament.
Bonne nuit les petits. :545:
J'aime les préliminaires. Permettez moi de m'introduire:
Aussi loin que je me souvienne, l'OM a toujours occupé mes méditations footballistiques. Ce fut d'abord les papinades, les vignettes panini à l'effigie des héros de l'Olympe, Deschamps soulevant la Coupe dans l'Équipe magazine : méli-mélo d'évocations rendues melliflues par la patine du temps.
Mais ce n'est point tant de ces souvenirs rieurs que je tiens mon affection pour l'OM, mécréant que je suis, que de l'affaire VA-OM. Je revois cette soirée d'été à la Tranche sur Mer (85) où au coin du barbecue je relisais comment le plus grand club d'Europe se faisait dépouiller de son titre de champion, tout ça pour une équipe que l'on aurait battue dans un mauvais jour. Je voulais croire à la manipulation, mais tout cela était bien réel. Je craignait que l'on nous reprenne aussi la coupe aux grandes oreilles, et finis par être presque heureux que l'on ne soit que rétrogradé en D2. La vie se révélait être une mégère, pour ne pas dire plus.
Ensuite? Le temps de la mélancolie. Arriva le mécène. L'OM était sa danseuse, il était son pompier pyromane. Foin des coupes et des médailles d'antan, disparu l'OM qui faisait peur à ses adversaires du Médoc et d'ailleurs. Le voyage au bout de la nuit commençait. L'OM se faisait peur, et il ne restait à ses fidèles que l'opiOM pour tout médicament.
Bonne nuit les petits. :545: