17-12-2008, 17:08
Jeroemba a écrit :Concernant "l'effacement" du personnage de Batman/Wayne, c'est une volonté du réalisateur, qui souhaitait mettre en avant Dent et le Joker. Wayne choisit la part d'ombre, s'effaçant peu à peu du tableau et voyant en Dent celui qui lui permettra de disparaître complètement.Nan, mais tu trouves que la face sombre de Wayne sort de ce batman toi ? Ou alors ça vient après l'heure et quart que j'ai vu.
Quant à la distance vis-à-vis du Joker made in Nicholson, je la trouve à l'avantage du plus jeune: on a vraiment l'impression d'avoir affaire à un taré qui tue pour le plaisir. Ce n'est pas un simple guignol.
Nolan a choisi d'adapter sa propre version de Batman, en privilégiant une approche réaliste. On peut préférer la version Gothique de Tim Burton, de mon côté j'aime les deux.
Nan, le Wayne sombre, le Wayne tourmenté, le Wayne depressif, c'est celui de Miller, la cinquantaine, usé, rongé, desespéré...
La Bale, c'est pas un Wayne effacé, c'est un Wayne que t'efface de l'écran.
C'est pas pareil.
Mais bon, je le dis et redis, trop marqué par la BD de Miller et par le Batman de Burton pour apprécier celui ci.
Mais, bon il est moins pourri que le précédent, ou je n'avais déjà pas eu le courage d'aller au bout.