13-07-2008, 15:37
Vu cette semaine : Valse avec Bachir
![[Image: 509092.jpg]](http://tempsreel.nouvelobs.com/file/509092.jpg)
Valse avec Bachir est un chef d'oeuvre. Les larmes aux yeux à la fin et un sentiment de compréhension différent sur Sabra et Chatila, alors que j'avais lu de nombreux ouvrages dessus. C'est simple, efficace, touchant, avec un graphisme hors norme, lent et délicat.
La technique utilisée par Ari Folman est assez extraordinaire, au point qu'on en oublie le film d'animation pour être en présence d'un réel documentaire. Les gestes sont lents et précis, le moindre mouvement est calculé mais naturel, comme une réelle danse. Chaque geste est réaliste, chaque coup d'oeil ou simple mouvement de la main. On se laisse tout simplement mener par le bout du nez pendant la totalité du film, sans savoir vers quoi, au fil des évolutions du personnage, en quête de mémoire et d'un passé inconsciemment mis de côté.
La chair de poule systématique quand la scène référence se répète au fur et à mesure rajoute irrémédiablement un effet entraînant et aguise la curiosité.
A voir évidemment, mais à appréhender avec précaution.
![[Image: 509092.jpg]](http://tempsreel.nouvelobs.com/file/509092.jpg)
Valse avec Bachir est un chef d'oeuvre. Les larmes aux yeux à la fin et un sentiment de compréhension différent sur Sabra et Chatila, alors que j'avais lu de nombreux ouvrages dessus. C'est simple, efficace, touchant, avec un graphisme hors norme, lent et délicat.
La technique utilisée par Ari Folman est assez extraordinaire, au point qu'on en oublie le film d'animation pour être en présence d'un réel documentaire. Les gestes sont lents et précis, le moindre mouvement est calculé mais naturel, comme une réelle danse. Chaque geste est réaliste, chaque coup d'oeil ou simple mouvement de la main. On se laisse tout simplement mener par le bout du nez pendant la totalité du film, sans savoir vers quoi, au fil des évolutions du personnage, en quête de mémoire et d'un passé inconsciemment mis de côté.
La chair de poule systématique quand la scène référence se répète au fur et à mesure rajoute irrémédiablement un effet entraînant et aguise la curiosité.
A voir évidemment, mais à appréhender avec précaution.