07-05-2008, 07:48
(Modification du message : 07-05-2008, 07:52 par Kenneth Brylle.)
cetace a écrit :Mai, ça ne vous rappelle rien...Chers camarades
Si je viens vous voir aujourd’hui, c’est que l’heure est grave, il fut un temps ou je n’étais pas encore un étudiant, juste un collégien jouant à l’Huveaune avec Hamada sous le maillot blanc aux chaussettes bleues, fada de ballon, de sa ville, donc de l’OéMe et de son Vel enivrant. En ce temps la les affiches n’était que de modeste matches de division 2 contre des villes exotiques tel que Thonon, La Roche sur Yon, Angoulême …Des matches peu glorieux certes, mais une âme était vivante dans ce club dont les portes paroles du slogan droit au but était des minots de la ville avec un cœur, une simplicité, une envie, une joie de vivre et de jouer ensemble communicative. C’était quelque fois laborieux, mais nous ne repartions jamais du stade en nous disant qu’il fut mieux de ne pas y êtres venus. Même dans la défaite, il y avait du spectacle, et s’il n’était pas sur le terrain, dans les tribunes il y avait toujours un fatchou macou cinq doigts six bagues pour sortir une billevesée en se moquant d’un joueur pour détendre l’atmosphère. C’était le temps des virages bon enfant avec trompette et klaxon de bateau dedans, et aussi du résumé de Cangioni à télé foot le samedi soir avant de s’endormir…
Puis la Division 1 revint, nous y revoilà donc, que de souffrance, la redescente était proche, les barricades était de sortie après les matches tout autour du stade lorsque les joueurs étaient cachés dans les coffres de leurs voitures, essayant de sortir en cachette pour éviter les pavés sur la plage arrière de leurs Renault alpine ou 4L. Avant pour une défaite ou un nul à la maison, c’était le boxon, car trop de passion.
Dans les journaux, une folle rumeur bruissait, Gastounet envisagerait de faire acheter le club moribond vivant sur son passé glorieux mais lointain de l’époque à Skoblar par un fada arrogant et ambitieux appartenant au groupuscule des patrons flambeurs et médiatiques des années 80, ceux qui transforment le plomb en or, mais qui font aussi rêver des ouvriers pour mieux les virer ensuite, manufrance style, en plus il vient de Paris le bougre, bienvenue à lui mais Méfi.
Pendant 7 ans ce fut magnifique, à tel point qu’un soir de OM-Paris pour nôtres premier titre de Champion de France sous le Tapie en 1989, je vis 2 CRS en folie dans la cage au dessus du virage sud qui s’embrassés comme des minots après que Sauzée planta une mine flottante dans les cages de Bats… Pour nous offrir le début d’une très belle histoire, quelques semaines plus tard rejoint par un doublé grâce à un match mémorable dans le parc des princes avec un festival JPP du début du match jusqu'à la remise de la coupe. C’était le temps de l’Allofs story.
Les titres défilaient, l’Europe se rétrécissait, un Vata nous estanque, Un Nanard comprend et patiente, des Yougos avec une équipe inconnu mais talentueuse nous remets les pieds sur terre, mais ce n’était qu’un accident pour des supporters trop fiers. Titres Français en routine, tchèques chevelus dans la trombine, puis vient le moment ultime qui nous porta vers les cimes.
La chute fut rude, retour a la case départ, Gueugnon, Saint Brieuc, Châteauroux, Red Star. Ce n’était pas de grands sommet, le Vel sonnait plus creux, mais l’âme était toujours la, Grâces à la bande à Cellou, Tony, et Germain le vieux. Ce club avait quelque chose que les autres n’avait pas, même et surtout quand il était au fond du trou. Mélange de Poulidor et de Laure Manaudou.
La suite, vous la connaissez, Tong en patron, club en auto gestion, plein de pognon, mais pas de champions, âmes en perdition, stabilisons puis détruisons, pas d’ambitions, marre que nous nous fassions prendre pour des cons, c’est pourquoi je viens vous crier ici dans les présentations que l’heure est à la Révolution.
Dreyfus Démission.
Sorry c’était un petit délire après avoir bossé de nuit.