06-02-2006, 17:50
Kr1Deg1 a écrit :vi, c'est vrai que ça donne envie :ah wouai?? et bouse, j'pensais que Sheitan avait bien réussi son début de semaine d'aprés ce que semblait dire Daphnée sur c+... ça m'apprendra à faire confiance à une brune pulpeuse!!
Tant pis, je reste persuadé que le cinéphile averti saura faire la différence avec not' Blockbuster gaulois!
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attention, second degré, les critiques, je m'en cague, mais quand même, j'ai pas resisté, morceaux choisis :
Les Inrockuptibles
La France du métissage contre celle, abrutie, de souche : une parabole politique façon Romero massacrée par la parodie. (...) Désespérant.
Ouest France
Entre colère, indignation, bêtise et ennui.
Ciné Live
Et c'est péniblement que le film atteint un final faussement malsain mais vraiment ridicule.
<H4>[b]Studio Magazine[/b]
(...) un scénario, ça se travaille, un propos cohérent, ça se construit, des comédiens, ça se dirige...
[b]Première[/b]
Rosemary's Baby à la ferme en version hip-hop (...) Parfaitement immature mais pas anodin.
Et le meilleur pour la fin
Telerama :
Un film fait par des jeunes pour des jeunes et, la grosse promo l'a assuré, ça va déchirer ! Moyennement, en fait. Le Sheitan (on dit comme ça quand on est dans le coup), c'est le diable, ambassadeur d'un fantasme de cinéma satanique qui violerait toutes les conventions et mettrait le feu à la morale pépère des films français. Mais tout ça avec un scénario de film d'horreur, qui se révèle carrément pantouflard : une bande de copains-copines se retrouve au fin fond de la campagne dans une maison où l'on fabrique des poupées (genre Chucky), gardée par un berger qui a l'air débile et qui pourrait être fou (c'est marqué sur sa figure). La terreur reste ici un exercice de style classique, pas très efficace, et le film regarde souvent ailleurs, tenté par le porno soft et surtout par la comédie en fait, une tendance à tout assaisonner de dérision. Film choc, film fun, film cool Il faut jouer sur tous les tableaux, car il ne s'agit finalement pas de déranger mais de plaire à tout prix.
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(...)
Cela ne fait pas tout à fait un film, bien sûr pas plus, pas moins que ne l'étaient les opus 1 et 2, collages de sketches savoureux. Il s'agit à nouveau d'une intrigue a minima les Bronzés en Sardaigne, dans un lieu de vacances trop huppé pour eux , avec entrelacs de coucheries diverses et de ridicules également partagés. C'est poussif, souvent (notamment au début et vers la fin), et si volontairement vulgaire qu'il arrive de ne plus distinguer premier et second degrés. Mais c'est tout de même la sarabande habile de cabots émérites, filmée avec une cruauté complice par Patrice Leconte. Ceux-là font tellement partie de notre imaginaire (pas le plus avouable, mais pas le moins présent) que se confondent à l'écran ce qu'on sait d'eux, leurs (pseudo-) personnages et la somme de toutes leurs prestations passées. On peut dire que ce n'est pas jojo, mais taire qu'on a ri, ce serait être aussi goujat qu'eux
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