14-09-2005, 13:41
J'ai vu moi aussi "Broken Flowers" la semaine derniere, je vous délivre ce que j'en ai pensé
Le nouveau Jarmush est un bon cru et mérite amplement le grand prix du Festival de Cannes récolté lors de la dernière cérémonie. L’histoire est assez simple, Bill Murray qui incarne un Don Juan sur le déclin reçoit un jour, une lettre anonyme de ses anciennes conquêtes lui annonçant qu’il a un fils et qu’il est à sa recherche. Il part donc sonder ses ex compagnes pour élucider ce mystère. Bill Murray est tout bonnement excellent et réitère son niveau de performance de Lost in Translation. Ce voyage qui l’emmène sur les traces de son passé et de ses erreurs, lui laisse juste le temps de comprendre que le temps passe irrémédiablement à une allure effrénée. Celui lui permet aussi de s’ouvrir aux autres, alors qu’il adoptait jusqu’à alors une attitude nombriliste, il doit désormais faire des efforts de sociabilité. C’est donc toute une galerie de personnages qu’il va rencontrer, tous plus atypiques les uns que les autres, de Sharon Stone à Jessica Lange en passant par Frances Conroy. La réalisation est excellente, on ne s’ennuie pas une seule seconde dans cette sorte de road movie sentimental. On retrouve le style Jarmush dans ce film, avec notamment l’attitude très melvillienne du personnage principal, c'est-à-dire austère, silencieux, sombre et doté en plus de cela d’un sacré charisme. Autre détail, récurrent chez Jarmush, l’omniprésence de la musique, à l’instar de son précèdent film « Ghost Dogs », il y a de nombreuses scenes où Murray en ecoute tranquillement chez lui ou dans sa voiture. Et enfin une nouvelle fois, le réalisateur américain délivre un film chargé d’émotions et de réflexions métaphysiques sur des thèmes aussi important que la vie ou la mort. Seul bémol, la fin du film est assez décevante mais a au moins le mérite de changer des happy ends hollywoodiens. Il n’y a pas à dire le cinéma indépendant ça a du bon, bravo à Jim Jarmush pour cette ½uvre aboutie.
Le nouveau Jarmush est un bon cru et mérite amplement le grand prix du Festival de Cannes récolté lors de la dernière cérémonie. L’histoire est assez simple, Bill Murray qui incarne un Don Juan sur le déclin reçoit un jour, une lettre anonyme de ses anciennes conquêtes lui annonçant qu’il a un fils et qu’il est à sa recherche. Il part donc sonder ses ex compagnes pour élucider ce mystère. Bill Murray est tout bonnement excellent et réitère son niveau de performance de Lost in Translation. Ce voyage qui l’emmène sur les traces de son passé et de ses erreurs, lui laisse juste le temps de comprendre que le temps passe irrémédiablement à une allure effrénée. Celui lui permet aussi de s’ouvrir aux autres, alors qu’il adoptait jusqu’à alors une attitude nombriliste, il doit désormais faire des efforts de sociabilité. C’est donc toute une galerie de personnages qu’il va rencontrer, tous plus atypiques les uns que les autres, de Sharon Stone à Jessica Lange en passant par Frances Conroy. La réalisation est excellente, on ne s’ennuie pas une seule seconde dans cette sorte de road movie sentimental. On retrouve le style Jarmush dans ce film, avec notamment l’attitude très melvillienne du personnage principal, c'est-à-dire austère, silencieux, sombre et doté en plus de cela d’un sacré charisme. Autre détail, récurrent chez Jarmush, l’omniprésence de la musique, à l’instar de son précèdent film « Ghost Dogs », il y a de nombreuses scenes où Murray en ecoute tranquillement chez lui ou dans sa voiture. Et enfin une nouvelle fois, le réalisateur américain délivre un film chargé d’émotions et de réflexions métaphysiques sur des thèmes aussi important que la vie ou la mort. Seul bémol, la fin du film est assez décevante mais a au moins le mérite de changer des happy ends hollywoodiens. Il n’y a pas à dire le cinéma indépendant ça a du bon, bravo à Jim Jarmush pour cette ½uvre aboutie.