27-06-2013, 11:03
(25-06-2013, 11:57)Godfather a écrit : Usual, j'ai du passer à coté d'un truc importantissime:
[spoiler]c'est quoi les deux poings? je comprends que c'est l'impuissance, mais sur la dernière scène, j'ai un doute...[/spoiler]
God, j'ai creusé un peu ta question, et j'ai trouvé d'où ça venait :
[spoiler]Only go forgive est dédié à Jodorowsky. Mais pas que. Il a multiplié les références cachées : le Jodorowsky de Santa Sangre, le Kubrick de Shining (notamment pour les plans de couloirs), le Lynch de Mulholland Drive ou de Sailor & Lula, le Bunuel d'Un chien Andalou.
Pour l'histoire de la mère et des mains, il faut creuser du côté de Santa Sangre : "Une mère est mutilée par son mari qui lui coupe les deux bras avant de se suicider. Le fils traumatisé, Fenix, en devient schizophrène et tombe sous l'empire de sa mère dès lors qu'elle est physiquement diminuée, devenant même son "bras vengeur" (il accomplira sous sa dictée quelques basses besognes). Elle exerce un contrôle tyrannique sur sa vie au point de lui intimer l'ordre de supprimer sa jeune fiancée sourde et muette Alma (avec laquelle il entretient une relation purement platonique). Il se retrouve alors face à un choix cornélien qui va lui ouvrir les yeux sur son absence d'identité, son statut de marionnette aux mains (paradoxalement les siennes) de cette mère castratrice. Il tranche en faveur d'Alma et tue sa mère. Libéré,. ses dernières paroles sont aux policiers venus l'arrêter qui l'exhortent à mettre les mains en l'air : "My Hands, My Hands" alors qu'il contemple, soulagé, ses propres mains convaincu qu'elles sont enfin redevenues siennes."
Ca prend une tournure vraiment intéressante tant les références sont nombreuses.[/spoiler]