Only God Forgives ...
Winding Refn aux manettes, avec Ryan Gosling (totalement Drive) et Kristin Scott Thomas (totalement splendide).
Esthétisation à son comble, violence magnifiée, un scénario léger mais ce n'est pas le plus important, avec des thèmes soulevés comme Oedipe, l'inceste, la violence calculée, et le cercle ininterrompu de la Loi du Talion.
Des scènes épurées, totalement Lynch, des personnages volontairement lissés qui se déplacent d'une lenteur décalée par rapport à la Thaïlande, des interludes kitsch mais lourds de sens, des plans fixes de plusieurs minutes qui nous laissent le temps de prendre notre temps, de savourer la technique de mise en scène, le perfectionnisme poussé à l'extrême jusqu'à la gestion des ombres, le tout enveloppé dans des nappes musicales éprouvantes et stressantes ...
Une claque monumentale avec pourtant une pelletée de spectateurs qui sont sortis de la salle en cours de séance, j'ai été hypnotisé pendant 1h30.
Le film est dédié à Jodorowsky et Gaspard Noé est remercié
Winding Refn aux manettes, avec Ryan Gosling (totalement Drive) et Kristin Scott Thomas (totalement splendide).
Esthétisation à son comble, violence magnifiée, un scénario léger mais ce n'est pas le plus important, avec des thèmes soulevés comme Oedipe, l'inceste, la violence calculée, et le cercle ininterrompu de la Loi du Talion.
Des scènes épurées, totalement Lynch, des personnages volontairement lissés qui se déplacent d'une lenteur décalée par rapport à la Thaïlande, des interludes kitsch mais lourds de sens, des plans fixes de plusieurs minutes qui nous laissent le temps de prendre notre temps, de savourer la technique de mise en scène, le perfectionnisme poussé à l'extrême jusqu'à la gestion des ombres, le tout enveloppé dans des nappes musicales éprouvantes et stressantes ...
Une claque monumentale avec pourtant une pelletée de spectateurs qui sont sortis de la salle en cours de séance, j'ai été hypnotisé pendant 1h30.
Le film est dédié à Jodorowsky et Gaspard Noé est remercié