20-01-2005, 21:52
Caligula a écrit :"Le Voleur de Bicyclette est un des premiers exemples de cinéma pur. Plus d'acteurs, plus d'histoire, plus de mise en scène, c'est-à-dire enfin dans l'illusion esthétique parfaite de la réalité : plus de cinéma[size=2]"
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Comme le dit André Bazin, un des plus vibrants témoignages de ce que l'on a appelé le néoréalisme Italien... avec les films de Rossellini (en premier lieu la trilogie Rome ville ouverte, Paisa et Allemagne année zéro) qui sont proprement bouleversants, et bien sur les Visconti (Ossessione), De Santis (Riz amer), De Sica (Sciuscia, Umberto D.), voire même les films de Fellini (I Vitelloni) un petit peu plus tard...
"Le néoréalisme c'est la primauté donnée à la représentation de la réalité sur les structures dramatiques. La réalité n'est pas corrigée en fonction de la psychologie et des exigences du drame, elle est toujours proposée comme une découverte singulière, une révélation quasi documentaire conservant son poids de pittoresque et de détails. L'art du metteur en scène réside alors dans son adresse à faire surgir le sens de cet événement, du moins celui qu'il lui prête, sans pour autant effacer ses ambiguïtés. Le réalisme ne se définit pas par ses fins mais par ses moyens, et le néo-réalisme par un certain rapport de ces moyens à leur fin."
Ca fait plaisir de te relire :y: